Le 24 juillet 2003. |
Bébert très cher, |
Me voici enfin sur le joli sable fin et doré de Paris plage, tout près du brumisateur géant (3 m) installé par Evian sous le Pont-Neuf. Etendue confortablement sur le transat bleu gratuit, enfin libéré par mon voisin, qui l'avait pris d'assaut dès 9h du matin, je regarde les gens défiler : débardeurs, shorts, sneackers.
Les babouches remplacent les tongs. La championne, dans un esprit mule plate transparente, tissée lâche en fil de nylon noir, se brode de fleurettes en perles et paillettes noires.« Les Envahisseurs », rue de Rivoli, ont été dévalisés. Des 50 000 paires à 8 €, arrivées en février dernier en 11 coloris, ne restent plus guère que du rouge, de l'orange et du blanc.
Vers le pont au Change, une plage d'herbe offre sa verdure aux citadins. Mais sur les 3 autres plages de sable, 2 fois plus grandes que l'an dernier, le maillot 2003, c'est le bikini noir : les seins à l'air sont prohibés, Paris oblige. Il fait chaud – Impossible ! Si, si, je vous assure ! – et on se tartine allègrement d'huile solaire.
A ma gauche, une des 2 boutiques à souvenirs vend toute une ligne de T-shirts et accessoires marqués Paris Plage, fabriqués sous licence par Holiprom (Pays-Bas). Indispensable pour s'allonger sur le sable, le drap de bain (140 x 70), en éponge velours ciel encadré rouge, 35 €. Elégantissime, pour Madame, le cabas en toile de coton blanc/bleu, muni à l'extérieur d'une pochette spéciale portable, 25 €. Incontournable enfin, le Souvenir à rapporter absolument à New York ou Tokyo : le T-shirt unisexe bleu nuit taille XL, imprimé en blanc du plan de Paris Plage, 15 €. Mais dépêchez-vous, la rupture de stock est imminente. Il ne manque plus que les lunettes de soleil.
Merci, mon cher Maire, pour la belle plage de 3 Km. Je vous adore. A demain, au bord de l'eau.
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